Portrait d'Artiste | Marco
Comment as-tu découvert ta passion ?
J’ai toujours aimé dessiner et j’ai passé mon enfance à tenter de reproduire, sans aucune prétention, ni formation artistique, les personnages et scènes iconiques des animes japonais qui me fascinaient et continuent de me fasciner, notamment la période fin 80, début 90. Quand la japanimation prenait réellement son envol à travers le monde. Et puis, pendant plus de 20 ans, à partir de mon début de carrière, plus rien… Je me suis cherché, en vain : musique (guitare), littérature (début d’un roman jamais terminé) et même videaste (la chaîne YouTube n’existe plus, pas la peine de chercher ! Ha ! Ha !).
Arrivé à la période critique de la quarantaine, je suis tombé presque par hasard sur Digitalpainting.school et la mayonnaise a pris instantanément. J’étais accro ! C’était il y a trois ans, presque jour pour jour.
Y a-t-il eu un moment dans ta vie qui a été décisif pour ta carrière ?
La fin de mon premier module d’apprentissage (il y en a trois indispensables) et la finalisation de mon projet, approuvé par un artiste professionnel : Spartan, fondateur de Digitalpainting.school. J’ai vraiment su que j’étais là où je devais être depuis tout ce temps (bien que ce genre d’apprentissage n’existait pas à l’époque où j’ai fini le lycée). Je savais pertinemment que je n’avais accompli qu’une fraction infime de cette route interminable, mais j’étais infiniment fier de moi. La suite me donnera raison : profiter des petites victoires, car le chemin devient de plus en plus raide, on commence à remettre en doute sa motivation et nombreux sont ceux qui abandonnent.
Quelle est ton œuvre préférée et pourquoi ?
Celle dont je suis le plus fier, c’est Marsterz, la ville post apo que j’ai réalisée pour un challenge, l’an dernier, avec le coup de pouce non négligeable de Djahal, concept artist professionnel qui a déjà œuvré pour Neil Blompkamp et sur la série Arcane, entre autres.
Si tu devais nous donner une citation qui te représente ce serait quoi ?
Quel(s) message(s) souhaites-tu faire passer au travers de ton art ?
« Less is more » L’un de mes plus gros défauts (et j’en ai beaucoup ! Hé ! Hé !), c’est de vouloir raconter trop de choses en un seul visuel.
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